L’ANI dresse son bilan

Entrée en vigueur au 1er janvier 2016, la complémentaire santé entreprise s’est progressivement généralisée, avec des évolutions au fil du temps. Tandis que le premier constat avait été le choix massif des garanties de base par les dirigeants, les sociétés sont aujourd’hui plus nombreuses à opter pour des paniers de soins de milieu de gamme.
L’accent est notamment mis sur les niveaux de couverture concernant la médecine de ville, l’optique et les soins dentaires. Cela correspond aux dépenses les plus courantes dans les familles.
Des contrats sans salariés
L’autre constat est que certains contrats ne comptent aucun salarié. En effet, dans les petites entreprises, si l’obligation issue de la loi 2013 sur la sécurisation de l’emploi est respectée, les collaborateurs ont, eux, choisi de se faire couvrir par leur conjoint, salarié dans une autre entreprise.
Ainsi, l’ANI a trouvé une réponse positive de la part des employeurs avec des avancées concernant les garanties sélectionnées. Une modération apparaît toutefois, au vu de la couverture encore trop modérée concernant les frais hospitaliers.