Le niveau d’éducation influerait sur l’état dépressif

Dans son rapport sur l’éducation, l’OCDE met en évidence les possibles influences de l’instruction sur le niveau dépressif des adultes. L’étude s’est appuyée sur plusieurs enquêtes à travers le monde pour arriver à cette conclusion. Ainsi, selon les données compilées, les 25-64 ans n’ayant pas suivi d’études secondaires sont deux fois plus nombreux que ceux diplômés de l’enseignement supérieur à indiquer avoir dû faire face à un état dépressif dans l’année.
Ce résultat se retrouve dans l’analyse de l’espérance de vie avec une durée de vie qui pourrait être plus longue pour les personnes les plus instruites. Celles-ci bénéficient d’un accès plus large au marché du travail, permettant de faire des choix plus vastes et surtout sources d’un moindre stress.
Un rapport à modérer
L’une des premières sources de dépression vient d’ailleurs d’une situation de chômage. La solitude comme l’inactivité favorisent alors cet état, tandis que le manque d’argent ne fait qu’accroître cette sensation. Or, les personnes les plus instruites sont mieux protégées face à ces cas, avec un niveau financier plus important qui permet de conserver une vie sociale.
Les résultats montrent toutefois des différences significatives suivant les pays. Ainsi, tous n’affichent pas ces mêmes variations. De la même façon, si les femmes apparaissent comme plus sujettes aux épisodes dépressifs, la tendance s’inverse avec le niveau d’instruction.