Des résultats au travail influés par la qualité de l’air environnant
Bien travailler passe par un air sain. C’est en substance la conclusion d’une d’étude américaine publiée récemment dans la revue Environment Health Perspectives. Celle-ci a analysé l’air respiré par des personnes dans un espace clos, exposées à des taux de dioxyde de carbone différents durant une période de travail classique.
Trois niveaux ont été retenus, allant d’une concentration pour une qualité d’air jugée moyenne à une présence de dioxyde importante pour une qualité de l’air faible, provoquant une mauvaise élimination du gaz carbonique dans le sang.
Une capacité de réaction amoindrie
Les participants ont été soumis, à l’issue de chaque fin de journée, à différents tests visant à analyser leurs capacités cognitives face à des situations précises telles que la réactivité pour la gestion de périodes de crise, ou la capacité de recherche et l’emploi d’informations à disposition. Selon les résultats de l’étude, les personnes bénéficiant d’un environnement sain affichent des performances 61 % supérieures aux autres sondés. Une différence conséquente, donc, qui met en évidence l'importance de la qualité de l'air intérieur.
Elle montre aussi l'utilité d’un renouvellement de l’air en lien avec l’amélioration des performances au travail. Pour y remédier et à défaut de la présence d’un système d’extraction efficace, l’aération des locaux dans la journée apparaît alors comme une action indispensable au travail.