Un IMC à 23 pour vivre plus longtemps

Tandis que le surpoids est plus que jamais montré du doigt, de récentes études, elles, mettent en évidence qu’un indice de masse corporelle (IMC) un peu plus élevé que celui jusque-là avancé pourrait représenter un risque plus faible de mortalité.
Ainsi, tandis que l’Organisation mondiale de la santé fixe une fourchette en 18,5 et 25 pour l’IMC, les études préconisent un IMC idéal entre 23 et 24. Celui-ci conduirait alors à une mortalité moindre, sans lien avec d’autres paramètres tels que la présence d’une pathologie particulière ou le fait de fumer. Plus précisément, les mortalités les plus élevées ont été repérées sur des indices de corpulence aux extrêmes, c’est-à-dire trop hauts, mais aussi trop bas.
Des résultats à modérer sur le long terme
Ces résultats, aussi intéressants soient-ils, resteraient toutefois à modérer. En effet, si l’on reprend les études menées sur plusieurs années, il apparaît que les personnes en surpoids tout au long de leur vie présentent un risque supérieur de mortalité par rapport à celles de moindre corpulence.
Ainsi, être en surpoids constant serait toujours risqué sur le long terme. Toutefois, les variations, elles, resteraient envisageables, sans entraîner de suite un risque majeur sur la santé.